TRES IMPORTANT : reconnaissance du titre de psychothérapeute

Merci à notre confrère Gil Stroh qui vient de nous faire passer cette information.
Il est raisonnable de penser que cela s’applique dans chaque département pour toutes les commissions régionales.

l’ARS (agence régionale de santé) du Tarn communique :
voici le descriptif des pièces nécessaires pour établir un dossier ADELI en vue de la reconnaissance du titre de psychothérapeute.

Faire une lettre ainsi libellée:
Je, soussigné (nom, prénom)
né le (date de naissance) à (lieu de naissance) demande à ce que soit reconnu au moins cinq ans de ma pratique de la psychothérapie en application de l’article 16 du décret n° 2010-534 du 20 mai 2010.
A cette fin, je joins à la présente :
1) une lettre manuscrite exposant le motif de ma demande et tous les éléments que je désire porter à la connaissance de la commission régionale prévue dans cet article 16 du décret n° 2010-534 du 20 mai 2010 concernant mes formations, mon expérience professionnelle et ma pratique de la psychothérapie;
2) une copie d’une pièce d’identité en ocurs de validité;
3) une copie de l’extrait n°2 de mon casier judiciaire;
4) une copie des diplômes, certificats ou titres obtenus;
5) un document de l’autorité ayanty délivré ces diplômes, certificats ou titres attestant du niveau de la formation et indiquant année par année le détail et le volume horaire des enseignements suivis;
6) une attestation de la structure de formation spécifiant le contenu, la durée et le secteur dans lequel les stages ont été effectués pendant la formation;
7) toutes pièces utiles permettant d’attester de mon expérience professionnelle ou de ma pratique de la psychothérapie en termes notamment de durée et de modalité d’exercice.
Nota bene: Toutes les pièces justificatives sont rédigées en français ou traduites par un traducteur agréé auprès des tribunaux français.
Je souhaite être entendu par la commission régionale d’inscription en application
OUI  NON

Fait à ….
Signature du demandeur

3 commentaires

  1. Papinot Martine dit :

    merci pour cette information. Est-ce que EFAPO nous délivre les pièces à conviction concernant la durée et le détail de la formation?
    Cordialement
    Martine Papinot

  2. Malvarosa dit :

    Merci a Gilles pour ces infos. Mais a quoi pourraient elles nous servir si ce titre que nous avons créé ne recouvrira que la pratique de professionnels qui exerceront une psychothérapie délestée des données essentielles de son identité, par exemple la nécessité dune thérapie approfondie et le suivi de cette même pratique par un superviseur.
    Ne ferions nous pas mieux, au lieu d’imaginer que, malgré nos années de pratique clinique, nous serons acrédités par les dites commissions, de se pencher sérieusement sur le nouveau titre de notre clinique analytique? Ou en sont les propositions de nos instances fédératives qui semblent pour le moins frileuses en la matière?
    Collegialement,
    Paolo Malvarosa

  3. Yves Brault dit :

    La première question est de savoir s’il convient que ceux qui le peuvent demande leur accréditation commme psychothérapeute. Je sais que beaucoup pensent que c’est au mieux inutile et, au pire, une trahison.
    Personnellement je crois que nous n’avons pas à laisser à ceux qui nous ont volé un titre qu’autrefois ils méprisaient le soin de définir à nouveaux frais ce qu’est notre métier. Je souhaite que tous ceux qui le peuvent solicite le droit au titre de psychothérapeute.
    La deuxième question est celle de la stratégie : je crois qu’il faut absolument que les candidats au titre se concertent et préparent ensemble leur dossier. Par exemple, comment présenter le programme de la formation EFAPO ? Il y a des mots problématique de toute évidence : massage, orgonomie…

    De toutes façons, il faut ne se faire aucune illusion : après le titre, on réglementera l’exercice. Il serait suicidaire de compter sur nos organisations professionnelles pour nous protéger. Les dirigeants sont pour la plupart des chef d’écoles qui ne songent qu’à leur survie (financière).
    J’ai conscience du fait, qu’à mon âge, je ne suis plus concrètement concerné. Mais je ne me résigne pas à voir sombrer une profession à laquelle je crois encore. Ma position est la suivante : si nous avons perdu la bataille politique, c’est parce que nous avons perdu de vue l’esprit qui nous animait au début.
    Il faut donc approfondir les bases de notre pratique, et particulièrement de la pratique apo. C’est en tout cas la tâche à laquelle je veux maintenant m’atteler…

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