Psychothérapeutes depuis plus de trente ans, nous avons voulu, dans ce livre, aller au‐delà des clivages qui existent entre des approches très différentes : des psychanalyses aux thérapies psychocorporelles, des thérapies humanistes aux thérapies cognitivo‐comportementalistes (TCC).
Comme la plupart des professionnels, nous mettons la relation au cœur de la psychothérapie. C’est précisément sur ce point que nous pensons apporter un point de vue original, peut‐être décisif. Et cela à deux niveaux : nous affirmons, premièrement que la relation ne doit pas être conçue comme un rapport entre deux entités autonomes mais qu’elle constitue un système où aucun élément n’est dissociable des autres, deuxièmement qu’il n’y a pas une seule sorte de relation. Parler de la relation thérapeutique est un facteur de confusion : il y a une pluralité de modes relationnels qu’il est très important de distinguer.
Presse et publications
Vient de paraitre chez L’Harmattan « la relation thérapeutique », livre de nos confrères Jacqueline Besson et Yves Brault
Mère-fille, un cordon difficile à couper
Se détacher, grandir, aimer hors du giron maternel, sans culpabilité ni agressivité, c’est ce que l’on appelle familièrement « couper le cordon ». Une opération délicate, progressive, qui exige de la volonté et un vrai désir de s’émanciper.
Par Flavia MAZELIN SALVI, republicain-lorrain.fr le 27/02/2012
Une mère qui menace de déshériter sa fille (« Elle n’en veut qu’à mon argent »), une fille qui veut placer sa mère sous tutelle (« Je ne veux que la protéger »), et des échanges par médias et avocats interposés qui ont tenu en haleine la France entière. Ce qui est certain, dans l’affaire Bettencourt, c’est que la relation mère-fille, exposée au grand jour, a autant fasciné les Français que les multiples rebondissements politico-économiques qu’elle a suscités. « Ni avec toi, ni sans toi » pourrait être la devise de ce duo qui ne parvient ni à rompre ni à se réconcilier.
Les concepts de l’Analyse Psycho Organique et le suivi psychothérapeutique d’adultes gravement handicapés
Recherche effectuée dans un foyer de vie occupationnel dans les Pyrénées Atlantiques en 2003
Par Jacqueline Besson et Martine Papinot
Le but de cette recherche est d’analyser la pertinence des concepts de l’Analyse Psycho Organique, pour effectuer un travail psychothérapeutique auprès d’adultes polyhandicapés (troubles de la personnalité, défi-cience mentale et troubles psychomoteurs) vivant dans un foyer. L’observation est clinique et repose sur une observation fine de huit personnes. La recherche est donc qualitative.
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Interviews de praticiens en APO
utilisant d’autres approches dans leur pratique, comme l’EMDR ou la végétothérapie :
- Interview de Céline Boyer, EMDR
- Interview de Paule Meslin, végétothérapie
- Interview de Dominique Monnard, EMDR
- Interview de Rosane Pader, EMDR
- Interview de Christine Zürcher et Jacques Vaissac, végétothérapie
Ca fait du bien de jurer !
Qu’est-ce qu’ils ont de si gros, ces mots qui, quand on les dit, nous procurent tant de plaisir ? Parce qu’« ils apparaissent clairement à la jonction d’ordres inconciliables : la parole et les actes de nature », écrit la psychologue Martine Morenon.
Par Laurence LEMOINE, republicain-lorrain.fr le 20/02/2012
J’ai le droit de dire merde ? », demandai-je un jour à ma grand-mère, qui s’en tenait plus volontiers à d’énigmatiques « mercredis ». Sa réponse me laissa bouche bée : « Quand tu as envie de jurer, regarde autour de toi. Si tu es seule, profites-en pour dire tous les gros mots que tu connais ! » Maintenant que je suis grande,…
Aperçu des traitements des hallucinations et de leur efficacité
L’originalité des auteurs de cette étude est d’oser prendre des distances par rapport au champ purement médical et d’appréhender les hallucinations à travers différents prismes culturels occidentaux, asiatiques et africains mais aussi à travers les avatars de l’histoire des religions, des théories de la transcendance, des perceptions.
Par Christine DONJEAN, BE Belgique 58, le 10/01/2012
Alors que pendant des siècles, les hallucinations ont fait l’objet d’interprétations religieuses, cantonnées dans le domaine de la mystique, des apparitions, des exhortations et messages divins, on assiste à une médicalisation du phénomène au début du XIXème siècle…
La première impression est-elle la bonne ?
Nous nous situons hors langage, hors rationalité, dans ce domaine que les neuroscientifiques appellent l’ »infraconscient ». Notre impression se forme en réaction à cette surprise, cet inattendu toujours renouvelé que constitue le visage inconnu.
Par Hélène FRESNEL, republicain-lorrain.fr le 02/01/2012
En un dixième de seconde, notre cerveau juge si un nouveau venu est fiable, attirant… ou pas. Comment ? En s’imprégnant de son visage. Cette réaction intuitive est-elle pour autant juste ?
Un mari aimant, un bébé, pourtant Marie, 36 ans, ne savait plus trop qui elle était.
L’autorité autorise plus qu’elle n’interdit
L’enfant est devenu un individu qu’il s’agit d’épanouir et avec qui on négocie. Mais les adultes ont le devoir de le protéger en lui fixant des limites. Entretien avec Serge Hefez, psychiatre, psychanalyste.
Par CHRISTINE LEGRAND, la-croix.com le 03/01/2012
La-Croix. Pourquoi les parents ont-ils tant de mal aujourd’hui à exercer leur autorité ?
Serge Hefez : Ce qui se pose de façon aiguë aux parents d’aujourd’hui, c’est qu’ils ne se sentent pas légitimes à exercer leur autorité. Les difficultés qu’ils rencontrent ne sont pas tant liées à leur personnalité, plus ou moins « autoritaire » ou énergique, qu’à l’évolution du statut de l’enfant et de l’individu dans notre société. On est passé d’une société où l’identité de l’individu se définissait par son appartenance…
Conseils de psys pour optimiser 2012
Par Martine Laronche, Le Monde le 04/01/2012
Ralentir la cadence
Béatrice Copper-Royer est psychologue clinicienne, auteur de « Vos enfants ne sont pas des grandes personnes »
« Allez, allez, on se dépêche, habille-toi en vitesse, accélère, on va être en retard ! » Quel parent n’a pas prononcé un jour ces mots-là ? Des tout petits mots de tous les jours, pas bien méchants, mais qui finissent par faire quand même quelques dégâts. Car, n’ayant pas une minute à perdre, les parents fixent souvent un tempo qui n’est pas adapté aux rythmes et aux besoins de l’enfant et qui, en fin de compte, a pour résultat de l’épuiser.
L’autisme n’est pas une tare mentale
L’autisme n’est pas une tare mentale, soutient un chercheur. « Je suis surpris que, pendant des décennies, les scientifiques aient évalué l’amplitude du retard mental en se fondant sur des tests inappropriés et sur une mauvaise interprétation des forces des personnes autistes », affirme le psychiatre.
Par Samuel Leduc-Frenette, linformateurrdp.com le 15/12/2011
Michelle Dawson a eu un diagnostic d’autisme en 1990. Elle est aujourd’hui chercheuse dans une équipe de recherche en psychiatrie dirigée par le Dr Laurent Mottron, qui s’est adjoint ses services afin qu’elle travaille dans son groupe de recherche en 2004.