La mémoire d’une ville
En 2006, pendant notre Exposition au Palais des Raïs, nous avons fait une incursion dans la Casbah. Je ne l’ai pas reconnue, et pourtant je la connaissais par cœur, mieux que beaucoup d’habitants qui étaient occupés à survivre dans la misère et qui n’avaient ni le temps de faire du tourisme, ni celui de photographier.
Ce livre est dont une œuvre de sauvegarde, pour conserver la mémoire des lieux et surtout les images de cette population saisies dans la vie de tous les jours, de façon qu’on ne les oublie pas, ces habitants cosmopolites, casbadjis de pure souche ou réfugiés du bled.